Lilou
P'tite naine liberophile en puissance
Age : 21 Messages : 119 Date d'inscription : 27/06/2016
| Sujet: Re: Ecrire un paragraphe à partir d'une musique Dim 14 Aoû - 13:11 | |
| Je veux bien tenter, mais je n'arrive pas à accéder à la musique....c'est normal ? ( tout ça pour te dire gentiment que t'as foiré ton codage, on peu cliquer nulle part... >.< ) |
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Ryunos
Owonite chevronné
Age : 27 Messages : 14 Date d'inscription : 24/10/2014
| Sujet: Re: Ecrire un paragraphe à partir d'une musique Dim 14 Aoû - 17:26 | |
| Si je m'abuse pas, le lien présent dans le post de Margogotte mène vers cette vidéo. |
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Lilou
P'tite naine liberophile en puissance
Age : 21 Messages : 119 Date d'inscription : 27/06/2016
| Sujet: Re: Ecrire un paragraphe à partir d'une musique Lun 15 Aoû - 9:57 | |
| Merci beaucoup ! c'est peut-être mon ordi qui n'arrivait pas à lire les informations correctement... |
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Lilou
P'tite naine liberophile en puissance
Age : 21 Messages : 119 Date d'inscription : 27/06/2016
| Sujet: Re: Ecrire un paragraphe à partir d'une musique Lun 15 Aoû - 16:31 | |
| Alors, dans l'idée, il faut le lire en même temps qu'on écoute la musique. J'ai testé et NORMALEMENT ça marche, mais 'faut se dépêcher pour que ça rentre ! Je ne peux donc que vous conseiller de le lire une fois, la musique en fond avec un volume très bas, puis de réessayer avec un volume plus élevé, et de lire en rythme. Chaque paragraphe est associé à un élément auditif de plus, donc n'hésitez pas si vous êtes un peu en avance à faire une pause et à attendre ledit élément ! Allez, p'tite aide, je suis gentille : - début du paragraphe 1 --> 00:00 - début du paragraphe 2 --> 00:34 - début du paragraphe 3 --> 01:07 - début du paragraphe 4 --> 01:36 Après, c'est un peu comme on veut, mais grosso modo on peu placer le cinquième paragraphe à 02:08. La fin de a lecture se situe à peu près à 03:14 Bonne lecture ! (; - Cors et tambours.:
Tous ensembles, nous contemplons la majestueuse plaine qui s'étend devant nous. La grandeur du paysage donne du courage, de l'espoir, de la rage de vivre. Nous allons en avoir besoin. L'énergie qui se dégage de notre groupe remplit chacun d'adrénaline, les muscles se bandent dans l'attente du combat. Les chevaux piaffent et font jouer leur musculature de destrier sous leurs caparaçons, gagnés par l'euphorie de leurs cavaliers ; tous ne forment plus qu'une grande masse d'énergie pure, qui ne demande qu'à charger, se disloquer, exploser sur l'ennemi qu'on aperçoit au loin. Mais il faut attendre, encore un peu. La pression monte dans les rangs, les ventres se serrent, le moindre cliquetis d'armure éveille une sensation de puissance et d'invincibilité chez les hommes. Tous ensemble, les guerriers sentent leur coeur battre plus fort, le sang circuler dans leurs veines leur armure devenir plus légère : La rage de vaincre, cette sensation qui prend au ventre et remonte jusqu'au coeur, qui envahit les sens au point d'obnubiler la conscience le temps d'une charge. Et puis les tambours de guerre retentissent. Tous sentent leur coeur se serrer, puis battre à la chamade, en rythme avec les ondes de son dopantes qui accentuent encore l'impatience de l'armée. Nous trépignions, nous avons des geste nerveux, certains sortent leur armes de leur fourreaux pour les faire luire au soleil. Ils veulent impressionner, ils bombent leur torse emplis de rage, et nous finissons tous par les imiter. Des fluides d'énergie meurtrières partent des tambours, luisent sur nos armures, giclent violemment dans nos veines, et transpercent nos coeur qui semblent exploser sous la pression. L'armée se met en marche, lentement, on lutte pour retenir son cheval et parfois même ses propres jambes. L'énergie se densifie, un flux d'émotions guerrières gagne chacun. La pression menace de faire imploser nos corps, tant l'adrénaline s'en empare. Sur tous les visages, une expression commune : celle d'un homme qui a cessé de réfléchir avec sa tête, qui a passé le relai à son corps, concentrant tout son être vers le tranchant de son épée. Les cors sonnent. On cesse de se retenir. Les destriers chargent avec toute leur puissance, un hurlement général retentit, et un flot de corps entremêlés se jette en avant vers l'ennemi. La pression éclate durant la charge, toute la puissance et la rage emmagasinées au centre de notre thorax nous envahit et nous porte en avant, furies d'adrénaline hurlantes mais majestueuses, fonçant comme un torrent d'armures et de larme aiguisées vers notre objectif commun. Une vague nous entraîne en avant, nous et nos montures, et une euphorie croissante gagne les rangs. L'hymne des cors se mêlant aux tambours résonne dans notre tête, se propage dans nos os et vient capter les rayons du soleil sur la pointe de nos lances, de nos épées. Nous sommes sur l'ennemi. Le choc des deux marées humaines retentit si violemment que la terre vibre sous nos pieds l'espace d'une seconde. Les armures en plates s'entrechoquent, et les deux camps mettent quelques instants à se reprendre. Ce laps te temps qui semble durer infiniment suffit à en ébranler certains, vidés de leur énergie par le contrecoup. Ceux-là sont morts, ils le savent, et ils dressent leur bouclier dans un ultime effort. Mais les boucliers ne sont rien pour les membre des lourds destriers qui s'apprêtent à les piétiner, ni pour le flot de guerriers encore gonflés par l'esprit du groupe, pris aux entrailles par la rage de terrasser son adversaire. Notre armée s'encastre dans la leur, taillant, brisant, piétinant, arrachant. Le sang tambourine aux tempes, et les muscles enfin mobilisés déchainent leur force à travers le tranchant des épées, ou la pointe des lances. Le corps-à-corps s'impose et les coups pleuvent de toute part. Le sang gicle sans qu'on s'en rende compte, les rivières écarlates au sol accentuent la soif de triomphe. Le groupe est séparé et pourtant, on entends toujours les tambours et les cors, rythmant les assauts, les esquives, les attaques et les respirations de chacun. Tout est en mouvement, les hommes, les bêtes, les armes, le sol lui-même semble se mouvoir au son des lames crissant contre les écusson. On se comprends sans se parler, on ressent la violence des coups reçu par l'ensemble, sans faire attention à ceux que l'on encaisse. La bataille fait rage, les tambours résonnent inlassablement, les veines se gonflent et les os craquent sous la pression. Comme des larmes d'acier, un torrent de coups m'envahit de toute part. Je lutte comme je peux, soudain propulsé dans mon propre corps par un terrible coup à la tête. Sonné, je jette un regard étonné vers mon attaquant, comme si il venait d'arrêter le cours de la bataille. Où sont passés les autres ? Je ne les sens plus autour, ni à l'intérieur de moi. Je suis seul, amputé d'un bras et entouré de toute part par des adversaires, qui arborent un sourire victorieux. L'un d'eux avance vers moi, son épée à la main. Il lève son bras armé, je suis comme paralysé par la lumière qui fait scintiller son arme, malgré le sang qui la recouvre presque entièrement. Je contemple sa lame qui s'abat sur moi, comme ma lame s'est abattue sur tant d'autres.
Et voilà ! j'espère que ça vous a plu :) - Petit bonus pour ceux qui n'aiment pas les fins trop tristes ;):
La bataille continue, on me piétine, une masse de compagnons désireux de me venger m'enjambent ou trébuchent sur mon corps. Ils arrivent trop tard. Les flots d'énergies ont laissé place aux larmes pour certain, à une rage sans nom pour d'autres. Tous sont blessés, meurtris, harassés, mais tant que les cors joueront leur mélodie, et que les tambours battrons, je serais avec eux, dans la masse, je nourrirai d'une énergie désespérée notre armée. Puis je pourrai m'envoler.
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| Sujet: Re: Ecrire un paragraphe à partir d'une musique | |
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