XD De rien.

Bien sûr que je peux te conseiller. Je te donne un exemple avec un passage.

Les corrections pour ton texte :

"Le vent commençait à déferler de toute ses forces (presque inutile, "déferler" évoque la violence, pas besoin de faire un rajout). Sa puissance était telle que les pages du carnet d'Etea s'arrachèrent et s'envolèrent comme des oiseaux de papier. Elle essaya tant bien que mal de les attraper, mais ses doigts fendaient l'air sans aggriper (agripper) quoi que ce soit.
Leur vol fut de courte durée (toujours une virgule avant "car") car rapidement des gouttes de pluie se mirent à tomber, faisant bientôt jeu égal avec la vigueur du vent, tout (tous) deux envoyant valser les pages dans des flaques d'eau. Elle les regarda se décomposer, dépitée de voir ses poèmes qu'elle venait de finir partir en fumée, ou plutôt en bouillie.
Elle rentra, trempée jusqu'à la moelle, le moral enterré six pieds sous terre. Elle venais (venait) de perdre ses derniers écrits et ceux qui lui restaient été (étaient) devenus illisibles, l'encre bavant sur toute (toutes) les feuilles.
Elle jetta (jeta) son calepin à la poubelle et décida d'en remplir un autre, optimiste à l'idée de noircir de nouvelles pages. Son choix se portait sur un que sa mère lui avait acheté dans la papeterie où elle travaillait.
Il était en cuir marron avec des dessins de créatures fantastiques sur la couverture. Un serpent aquatique nageait le long du dos. Les pages jaunies lui donnaient un aspect ancien et leurs tranches étaient dorées. Il n'était comparable avec aucun autre carnet et elle se devait de l'entamer avec son plus beau poème, le seul dont elle connaissait les verts (vers) avec exatitude (exactitude)."

Exemple de reformulation :

"Le vent commençait à déferler, arrachant les pages du carnet d'Etea qui s'envolèrent tels des oiseaux de papier ; elle essaya vainement de les rattraper. Puis, la pluie arriva. Celle-ci acheva les pages qui terminèrent leur course dans les flaques d'eau. La jeune fille se frustra de voir ses poèmes se décomposer ; elle venait de les terminer, c'était tout un travail de perdu, et les feuilles survivantes étaient devenues illisibles. Elle décida de renter, trempée jusqu'à la moelle avec le moral enterré six pieds sous terre.
Etea jeta alors son calepin à la poubelle, et elle se motiva à en entamer un autre ; elle restait déterminée à noircir de nouvelles pages. Son choix s'arrêta sur un cahier offert par sa mère. Des créatures fantastiques étaient gravées sur le cuir marron de la couverture ; un serpent aquatique nageait au dos. Les pages jaunies donnaient un aspect ancien, de plus, elles étaient dorées à l'extérieur. Ce carnet n'était comparable à aucun autre, et Etea souhaitait l'entamer avec son plus beau poème dont elle seule connaissait les vers avec exactitude."

"C'était un de ses rêves que de publier un recueil de poèmes et de poésies. Voir son nom, Etea Minton, sur la couverture d'un ouvrage écrit de sa main. Etre reconnue pour son travail et son talent. Mais elle ne savais (savait) pas encore que bientôt, ce serait elle qui serai (serait) digne d'être une héroïne d'un roman fantastique.
Elle montais (montait) lentement l'escalier au moment où elle entendit un bruit anormal, voir inquiétant, comme un bruit de succion. Elle s'arrêta. Etait-ce son imagination?
Elle continuais (continuait) à grimper les marches quand (virgule) arrivée au palier (virgule) elle sentit instinctivement une présence. Elle étais (était) seule dans la maison, ses parents étant à leur travail et elle fille unique, ce n'était donc pas normal.
Elle alla ouvrir la porte de la chambre de ses parents après avoir vérifiée dans les autres pièces qu'il n'y avait personne lorsque celle-ci s'ouvrit d'elle-même. Un homme d'une vingtaine d'années apparut dans l'encadrement.
Il était particulièrement grand et large d'épaule, les abdominaux saillants sous son tee-shirt gris foncé. Il portait un pantalon en cuir noir maintenu par une large ceinture de la même matière. Ses cheveux noirs comme le plumage d'un corbeau et sa peau basané (basanée) concordaient avec la couleur de ses yeux et de sa tenue.
Sur le coup (virgule) elle restai (resta) fascinée tellement il était beau, avant de se rappeler qu'ici, c'était chez elle.
- Qu'est-ce que vous faites dans ma maison? demanda-t-elle sans détour.
Il la fixa longuement, comme s'il l'examinait. Elle eut la sensation qu'une aiguille gelée venait de la traverser de haut en bas, avant de devenir brûlante.
- Enfin je te trouve s'exclama-t-il dans un demi-sourire qui ne présageait rien de bon.
Elle fronça les sourcils, comment ça (cela) la trouver? Qui la cherchait? Et surtout pourquoi? Elle étais (était) juste une lycéenne normale, sans histoires ni problèmes.
Elle commença à sèrieusement (sérieusement) s'inquiéter et à se poser beaucoup de questions. L'homme dû (dut) le ressentir (virgule) car il dit d'une voix mielleuse :
- Allons, n'es pas peur. Je veux juste que tu me suives.
- D'abord répondez à mes questions.
- Ce n'est pas le moment, ni le lieu d'ailleur (d'ailleurs). Suis-moi et ta curiosité sera ensuite satisfaite.
Elle secoua la tête de gauche à droite. Il était hors de question qu'elle suive un pareil individu. Sa réaction le mit en colère, son expression changea du tout au tout ; il passa de la face d'un homme enjoleur (enjôleur) et bienveillant -mais quand même louche- à celle d'un homme effrayant et menaçant. Il la fusilla du regard et commença à avancer vers elle d'une démarche résolue.
- Je ne me répèterai pas. Tu vas me suivre immédiatement, ce n'est pas une alternative que je te laisse c'est un ordre, articula-t-il avec de forts mouvements de machoir (mâchoire).
Elle sentait qu'il ne rigolait pas et qu'il était prêt à tout pour atteindre ce pourquoi il était là. A mesure qu'il avançait (virgule) Etea reculait, dos au mur.
- Vous êtes sur que vous ne vous trompez pas de personne? demanda-t-elle d'un voix tremblante.
Il ricana.
- Jamais gamine. Je suis le meilleur pisteur de tout l'Au-delà.
L'Au-delà. Elle n'avait jamais entendu la mention d'un tel nom. Etait-ce une organisation? Une ville? Et puis surtout, qu'est-ce qu'était qu'un pisteur?
Sa tête se mit à tourner devant autant d'incompréhension, son vente était sur le point d'expulser tout ce qu'il avait ingurgiter au déjeuner et sa vue se troubla.
Elle secoua la tête et se claquais (claqua) les joues. Elle ne devait pas faiblir. Elle allait tenter une autre question quand il passa une main derrière son dos et en sortit un long couteau. Elle en frémis (frémit) tellement il était singulier.
Son manche était curieusement violet et la garde en forme de tête de mort où était incrustés dans les orbites de petits diamants verts. La lame était bi-matière, d'un côté grise de l'autre noire, avec d'étonnants motifs assimilables à des veines.
Elle jeta un bref coup d'oeil vers les escaliers pour estimer ses chances de s'échapper. Il le remarqua et secoua la tête, les yeux levés vers le plafon (plafond).
- Ni pense même pas, tu ne pourras jamais m'échapper.
Puis (virgule) comme pour confirmer ses dires (virgule) il jeta le couteau en l'air, le rattrapa entre son index et son majeur, avant de le lancer dans sa direction."

On peut travailler ton texte ensemble, si tu n'as personne (à ce que j'ai compris). Je suis passée par là aussi, et j'étais contente de trouver de l'aide. Maintenant, je suis sur le point de publier mon premier roman :) Mais cela ne se fait pas tout seul. J'en ai pleuré XD mais cela en valait la peine :)

Voici la suite et fin :

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